Tentons de répondre ici aux questions que l’on nous pose fréquemment…
Si la réponse à votre question ne se trouve pas déjà ici, veuillez nous l’adresser par courriel ou via la page Facebook de Terra Sativa. Les questions relatives aux abonnements et à la livraison des paniers de légumes bio trouvent toutes leurs réponses au bas de la page Paniers.
Pourquoi s’être installés à Saint-Alban ?
Par hasard en fait : l'occasion fît le larron. « Il n'y a pas de hasard. Il n'y a que des rendez-vous. » répond Paul Éluard. Le rendez-vous dans ce cas en fut un avec une terre toute en arbres et en prairies, petites parcelles séparées de brise-vent, portant une rivière en collier et un petit lac en camée.
Par hasard en fait : l’occasion fît le larron. « Il n’y a pas de hasard. Il n’y a que des rendez-vous. » répond Paul Éluard. Le rendez-vous dans ce cas en fut un avec une terre toute en arbres et en prairies, petites parcelles séparées de brise-vent, portant une rivière en collier et un petit lac en camée.
Nous ignorions à ce moment que trois fermes bio nichaient déjà dans le rang, que nous y trouverions des amis, et que l’ouest de Portneuf deviendrait une terre d’accueil aussi riche en fleurons agricoles et humains.
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Pourquoi est-ce que le biologique coûte plus cher ?
Disons-le d'emblée, C'EST FAUX ! Les légumes biologiques ne coûtent pas nécessairement plus cher que les légumes dits « conventionnels ». Dans le cas de nos produits achetés en paniers et aux marchés, ils sont vendus à un prix inférieur ou équivalent à celui de l'épicerie.
Disons-le d’emblée, C’EST FAUX ! Les légumes biologiques ne coûtent pas nécessairement plus cher que les légumes dits « conventionnels ». Dans le cas de nos produits achetés en paniers et aux marchés, ils sont vendus à un prix inférieur ou équivalent à celui de l’épicerie.
Articulons cependant un argumentaire en trois points précis
Le prix élevé de certains produits bio tient surtout à la marge des détaillants. Comme ceux-ci achètent souvent le bio en moins grande quantité, ils ne bénéficient pas des rabais d’échelle obtenus auprès des vendeurs conventionnels. C’est sans parler de certains détaillants qui majorent de beaucoup le prix du bio, ayant décidé d’en faire une marchandise « de luxe » pour nourrir un triste sentiment d’élitisme autour du bio; élitisme d’ailleurs parfaitement surfait.
Il faut comparer les choses en incluant le critère de la qualité. Vite de même, un concombre bio au marché peut sembler plus cher qu’un concombre à l’épicerie. Sans même mentionner le côté environnemental et santé du bio, peut-on comparer la fraîcheur et la saveur de celui qui vient d’être cueilli la veille ou le jour-même au champ, tutoyé affectueusement par le soleil proche, tandis que l’autre a mûri dans un camion parti de Californie, macérant dans ses chairs sous sa peau cirée ?
Le prix de bien des produits alimentaires est en fait artificiel, puisqu’une partie de ses coûts de production sont acquittés à crédit. Un crédit pris sur la santé des écosystèmes, la santé des travailleurs, et la santé de nos enfants qui devront un jour payer l’hypothèque sociale et environnementale que nous avons contractée. Acheter bio, local, équitable, c’est aussi s’assurer de ne pas ajouter à cette dette.
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Chaque fois que je mange de vos cerises de terre, je pousse des hennissements de bonheur, est-ce que c’est normal ?
C'est un phénomène courant chez Terra Sativa. Des chercheurs s'étant penchés sur le sujet ont qualifié ce comportement de « physalisophilie hippique de stade 3 » tout en nous assurant que c'était normal, sans danger, et très divertissant.
Ça veut dire quoi « certifié biologique par Ecocert Canada » ?
Le label « biologique » tout comme son raccourci « bio » sont des appellations contrôlées, soumises à la Loi sur les Appellations Réservées et les Termes Valorisants, obligeant toute personne ou entreprise désirant les utiliser à se faire certifier par un organisme accrédité par le CARTV; le cerbère de ladite loi.
Le label « biologique » tout comme son raccourci « bio » sont des appellations contrôlées, soumises à la Loi sur les Appellations Réservées et les Termes Valorisants, obligeant toute personne ou entreprise désirant les utiliser à se faire certifier par un organisme accrédité par le CARTV; le cerbère de ladite loi.
« Certifier » ?
Certifier implique engager les services d’une entreprise ou d’un organisme dont le cahier de charges a été validé (accrédité) selon les exigences techniques de la Norme Biologique du Canada (NBC). Le certificateur assure le respect des règles de son cahier de charges par la visite d’un inspecteur sur la ferme pour une visite complète (1 fois/an minimum) et en obligeant le requérant à maintenir un système de traçabilité agricole et administrative complet.
Les principes de base de l’agriculture végétale bio proscrivent l’utilisation des pesticides de synthèse et des organismes génétiquement modifiés. La fertilisation doit se faire à l’aide de fumiers, engrais verts et autres matières organiques; l’utilisation de certains engrais de synthèse n’étant permise que dans des contextes très précis. Les normes sont en fait assez simples dans leurs principes mais complexes dans les détails. Ces normes sont détaillées dans le Cahier de charges de référence québécois.
La certification bio est-elle dispendieuse?
Oui monsieur! Il est parfois frustrant de s’astreindre à de tels coûts et aux contraintes du cahier de charges en sachant que les producteurs utilisant massivement les pesticides ne sont pas soumis aux mêmes exigences. Il nous appartient même à nous, les bio, de rogner nos terres en bandes tampons pour gérer la dérive des produits pulvérisés chez nos voisins *. Il y a, à cet égard, un triste manque de soutien de l’État, gestionnaire du bien commun, qui devrait selon nous alléger (supporter) les frais encourus par les producteurs certifiés bio tout en cessant d’invoquer sa faiblesse face aux multinationales de l’agrodémesure pour justifier son manque de couilles courage.
* Chez Terra Sativa, heureusement, nos voisins sont presque tous bio eux aussi. La seule bordure « problématique » est gérée par un profond fossé ainsi qu’une haie brise-vent.
Pourquoi choisir la certification alors?
La question est pertinente, sachant que la mise en marché de Terra Sativa est essentiellement directe avec les consommateurs, et que ceux-ci sont à même de décider du lien de confiance qu’ils établissent avec nous sans passer par l’intermédiaire d’un certificateur. Cependant, nous croyons que si le mot « bio » veut dire quelque chose, s’il est utilisé aujourd’hui comme référence, c’est en raison du travail du milieu de la certification, qui a opéré longtemps à bout de bras, sans soutien législatif. Malgré ses défauts, le système actuel est ce qui se fait de mieux pour assurer aux consommateurs de trouver des produits le plus conformes possibles aux exigences heureusement grandissantes de leur pouvoir d’achat. Ne serait-ce que pour soutenir ce système, ainsi que pour couper court à toute hésitation si on nous demande « Êtes-vous bio ? », nous sommes certifiés bio chez Ecocert Canada depuis la première heure.
Et si vous vous posez la question, notre certificateur nous adresse à chaque année d’élogieux commentaires sur la qualité de notre traçabilité ainsi que sur l’excellence de nos pratiques ! Le dit certificat
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Quel est le meilleur légume pour accompagner une adolescente à son bal de graduation?
C'est une bonne question. Toute information à ce sujet est la bienvenue. Cela dit, le kale fait de très beaux bouquets, pouvant aussi se porter en rosace à la boutonnière. Éviter cependant le chou rouge, qui peut tacher. Profitons-en pour mentionner, pour l'avoir expérimenté, qu'offrir des concombres à un mariage n’est pas un gage de réussite pour celui-ci.
Avez-vous déjà remporté des honneurs ?
Bien sûr! Nous avons eu droit, quatre fois plutôt qu'une, au prix Coup de Coeur du marché public de Deschambault, décerné par la clientèle du marché. On ne s'y habitue pas, merci à nos fidèles clients(es)!
Bien sûr! Nous avons eu droit, cinq fois plutôt qu’une, au prix Coup de Coeur du Marché public de Deschambault, décerné par la clientèle du marché. On ne s’y habitue pas, merci à nos fidèles clients(es)!
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Est-ce que le kale est un complot islamiste ?
Malgré les affirmations d’une certaine droite mobilisée, le kale n’est pas la bannière verte et frisée que les révolutionnaires planteront sur l’Élysée. La méprise vient de la grande richesse en antioxydants du kale, que certains esprits chagrins ont confondu avec « anti-Occident », d’où la triste dérive.
Est-ce vrai que vous livrez parfois vos légumes déguisés en canards en faisant semblant de parler japonais ?
Non, c'est faux. Nous ignorons comment une telle rumeur a pu naître.
Est-ce qu’on peut venir vous visiter à la ferme ?
Question délicate…
Question délicate…
Nous aimons beaucoup le contact avec les gens, et c’est entre autres pourquoi nous avons choisi un type de mise en marché essentiellement directe. Cela nous permet d’aller à la rencontre de nos « consommacteurs » via les paniers ou les marchés publics.
Par contre, notre temps sur place à la ferme est consacré au travail soutenu. Il nous faut coordonner beaucoup de tâches et de personnes, en plus de réagir aux aléas humains, mécaniques et météos. Cela ne nous laisse pas vraiment de temps pour jaser avec les visiteurs de passage. De plus, comme la ferme est au fond d’un cul-de-sac, nous n’y tenons pas de kiosque de vente.
Pour toutes ces raisons, nous vous demandons bien respectueusement d’éviter les visites impromptues. Venez nous voir au marché si vous voulez des légumes, ou écrivez-nous si vous voulez prévoir une journée d’aide aux travaux ou une visite.
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Je n’ai pas fini mes légumes, est-ce que je peux avoir quand même du dessert ?
Non. Le dessert, ce sont les légumes. Finis ton chocolat si tu veux reprendre des betteraves !